
J’ai décidé que cette année serait celle où je lancerais Jamais deux sans trois, tome 1 : Unicité, dans l’univers! Comme vous pouvez le constater, j’ai pris une image de la même famille que celle de la couverture de l’histoire sur Wattpad.

(Ça me stresse tout en m’exaltant, c’est fou!)
Qu’à cela ne tienne, je commencerai… le mois prochain (c’est bientôt, je sais, j’avais commencé ce billet au début de janvier ha ha ha)! D’abord, je prendrai février pour réviser le roman, qui ferait plus de 400 pages en l’état, mais que je pense pouvoir raccourcir afin d’en accélérer un peu le rythme. Ensuite j’enverrai la version modifiée à six bêta lectrices : deux dont ce sera la première lecture et quatre qui ont lu et relu Jamais deux sans trois à différentes fréquences, entre 1 et 4 fois pour certaines (!).
Mon objectif? Voir si les passages que je retrancherai dans cette dernière révision (la quatrième ou la cinquième, si je ne m’abuse) changent l’ambiance ou les renseignements transmis aux lectrices, ou si en fait ils ne servaient vraiment à rien d’autre qu’à remplir des pages — c’est une très probable possibilité, d’ailleurs.
Pourquoi veux-tu passer la hache dans tout ce boulot?
Je sais, ça paraît contre-productif, mais je le fais pour plusieurs raisons : d’abord, comme je me lance en auto-édition, je paierai les frais d’impression, alors il me semble logique de vouloir réduire la quantité de papier à payer. Ensuite, je trouve effarant d’offrir aux lectrices une brique de 410 pages comme premier roman d’une trilogie (ahem, disons plutôt une saga, pour éviter d’avoir l’air menteuse dans quelques mois)!
Laissons-les s’attacher aux personnages avant de leur faire avaler une demi-tonne de papier de force, quand même! (Et elles s’attacheront, c’est garanti… 😏)
Ajoutons que cette version n’avait pas subi de réécriture : il s’agissait de la réécriture de l’ancienne version, mais ces deux histoires n’ont plus rien en commun. Rien. Sauf qu’après, je me suis contentée de faire une révision.
Pour terminer, je dois avouer que quand j’ai travaillé sur la version finale pour l’envoyer à des maisons d’édition, l’an dernier, je savais que certains passages pouvaient être un peu moins utiles, mais j’avais déjà beaucoup changé d’éléments, et je ne voulais pas risquer de gâcher le tout. Je crois aussi que je n’étais pas prête. Comme la question de cette section le suppose, passer la hache dans un roman, c’est une étape douloureuse pour un auteur.
Mais c’est un mal nécessaire pour sublimer une histoire qui compte énormément pour moi.
Aujourd’hui, je suis prête à débroussailler!
J’avais déjà dressé une liste mentale d’éléments à supprimer. Par conséquent, je ne me lance pas dans cette entreprise à l’aveuglette. Cela dit, ces suppressions vont probablement nécessiter quelques modifications dans la longueur des chapitres, et ça, ça risque de me décourager pendant le processus. J’aime l’uniformité, et avec le temps, j’ai développé la capacité, en écrivant, de savoir comment répartir mes éléments d’intrigues pour que mes chapitres soient assez harmonieux (ils font entre 1800 et 2 500 mots, en général).
JDST 1, c’est le deuxième roman que j’aie réussi à terminer à vie. Il est donc très imparfait. Mais je ne me vois pas le changer trop en profondeur.
En fait, je le publie parce que mes lectrices le réclament, parce que c’est un beau défi et parce que je sens que je ne peux plus l’améliorer. Et paradoxalement, je pourrais le réécrire plusieurs fois. En gros, vous l’aurez compris, je crois qu’il est temps pour ce roman de passer à la prochaine étape.
Comment vas-tu t’organiser?
Excellente question! L’organisation, ça n’a jamais été mon fort, mais j’apprends petit à petit comment mieux le faire et comment mieux planifier mes tâches. Comme je n’ai personne à qui rendre de comptes, disons que mes échéanciers sont assez ouverts pour le moment. Je me laisse du jeu pour me reposer et concilier ma vie personnelle et mon travail (qui est très important à mes yeux). J’utilise Google Agenda pour me bloquer des périodes de travail (je n’ai pas encore maîtrisé cette compétence, cela dit) et pour créer des tâches. Pour me vider la tête, j’essaie de tout consigner au même endroit désormais : un OneNote de ma vie.
Je ne sais pas ce que ça donnera sur le long terme, mais j’espère que mes efforts porteront leurs fruits!
Je vous ferai part de mon avancement à mesure, au moyen d’un billet de blog mensuel, entre autres, mais aussi sur Instagram, où je publierai des aperçus de l’histoire pour vous faire découvrir ses personnages et quelques-unes de mes citations favorites!
Mon compte Instagram : vmmanseau_auteure
À bientôt pour la suite (ou le début) de mes aventures dans le monde de l’auto-édition!
P. S. : Cette histoire est actuellement disponible sur Wattpad, mais elle sera bientôt retirée en grande partie de la plateforme en vue de la publication officielle, prévue pour la fin de l’année. Je n’y laisserai alors qu’une poignée de chapitres pour mettre les lectrices en appétit.