L“échec” de mon NaNoWriMo de 2017

Témoignage 1

Pour mon premier NaNoWriMo, en 2017, j’avais un bambin de deux ans à la maison, et j’étais enceinte. Je ne sais même plus comment j’ai découvert le NaNoWriMo, mais ça m’a semblé un défi intéressant. Dans les circonstances, je doutais de pouvoir faire au complet, alors j’ai visé 25 000 mots avec espoir… et je l’ai atteint! De peine et de misère, mais je l’ai eu! 

L’histoire n’est, à ce jour, pas terminée, pour une excellente raison : j’ai perdu le fil, et je me suis ensuite relancée dans une autre histoire avant d’avoir pu la terminer. C’est donc, à mon avis, un échec (temporairement).

Que s’est-il passé?

Bonne question! Je ne peux que spéculer, malheureusement, ce n’est pas une science exacte! Par contre, voici ce que je pense : j’avais fait un plan pour ce roman, un plan partiel, mais je ne connaissais pas la fin, et ça, pour moi, cela mène généralement à l’historicide. (Historicide, mot inventé pour signifier la mort d’une histoire.) Avant de me lancer dans un récit, je dois connaître la situation initiale et la situation finale, c’est impératif. Ensuite je vogue entre les deux avec quelques points de repères, ici et là.

En 2017, je n’étais pas du tout au même endroit, d’un point de vue rédactionnel. J’écrivais encore beaucoup à l’instinct, et si c’est une méthode qui fait encore ses preuves, j’ai remarqué depuis que mes histoires sont encore plus savoureuses si je prends le temps de choisir de façon consciente les péripéties ou les éléments de l’intrigue, plutôt que de laisser les rênes à mes personnages. Mais je trouve ça encore difficile à ce jour, en particulier si je ne sais pas quelle sera la fin : les péripéties doivent y mener!

C’est ce sur quoi je travaille avec chaque nouvelle histoire.

Bref, pour revenir au sujet principal, je crois aussi que je ne me suis pas ménagé autant de temps que j’aurais dû le faire pour ce Nano-là, et j’avais un handicap impressionnant. Malgré tout, c’était une expérience enrichissante, et ça m’a appris à me concentrer sur un projet à la fois. Mais la rigidité du plan sans fin a été, dans ce cas précis, un historicide.

Sur le site du Nano, étant donné que chaque jour il faut saisir le nombre de mots accompli (ça fait partie du jeu!), je suis en mesure de vous montrer le graphique de toutes mes années, vous pourrez ainsi voir de quoi ça a un peu l’air. Tenez, voici celui de 2017.

La droite au centre, c’est l’évolution normale d’un auteur qui suit l’objectif quotidien de 1 667 mots. On voit que j’en suis bien en-deça, mais aussi… regardez bien les premiers jours!

Ah ha! Surprise, surprise! Je me souviens avoir commencé le Nano tard cette année-là : une semaine après le début de l’événement! Si je ne m’abuse, j’avais entendu parlé du Nano à son début, et il m’a fallu quelques jours pour me décider à y participer.

(Je ne m’en souvenais pas au moment de la rédaction de ce billet. 2017, c’est loin.)

L’histoire en elle-même n’est pas mauvaise, et je compte bien la reprendre un jour, mais pour le moment, elle garde une place dans mon disque dur (et attention, j’ai failli la perdre un jour… oh la la).

Il y a un autre élément qui joue sur la performance pendant ce mois-là : l’absence de soutien.

On en reparlera dans le prochain témoignage, celui du Nano 2018, où j’ai vraiment eu la piqûre de ce défi, dimanche prochain, le 10 octobre.

À très vite!

Laisser un commentaire