Alors, alors… Pour résumer 2020, disons que ça n’a pas été la meilleure année de ma vie. Je dirais même que ça a été l’une des pires, même si on exclut la pandémie qui a éclaté en mars.
Quand je ne vais pas bien, j’ai une fâcheuse habitude : je me noie dans le boulot et les obligations. Tout pour ne pas m’attarder à mes problèmes. Je l’ignorais jusqu’à cette année, lorsque j’ai voulu faire le bilan de mes accomplissements… si on peut appeler ça comme ça.
En 2021, j’ai écrit tellement régulièrement et en de grandes périodes que j’ai terminé mon objectif… Le 27 novembre.
Si sur le moment j’étais contente de l’avoir terminé en avance, avec le recul, on peut voir que j’étais essoufflée par la suite. Les trois autres jours, j’ai écrit à peine quelques mots. Voyez par vous-même.

Ce qu’il est bon de préciser, c’est qu’en simultané, je faisais aussi des contrats de révision, environ six heures par semaine, j’avais une formation de deux semaines à faire pour les ambassadeurs de Wattpad et je venais de commencer la garde partagée des enfants. Par conséquent j’avais une fin de semaine sur deux de libre, ainsi que tous les mercredis et jeudis soir. Je faisais du sport presque tous les jours.
Je ne vivais plus.
Je dormais aussi très peu, élément non négligeable.
Je crois tout de même qu’il est possible de réussir le Nano en conservant un équilibre. La clé?
Faire des choix judicieux et conserver une rigueur quotidienne dans la rédaction.
Prendre soin de soi, pour éviter de s’effondrer après cet effort marathonesque.

L’an dernier, l’un des contrecoups de ce sprint que je me suis imposé était aussi brutal que si j’avais heurté un mur : j’ai été incapable d’écrire pendant deux mois après. En prime, je n’ai pas réussi à pleinement apprécier les fêtes de Noël. J’étais épuisée, physiquement et psychologiquement.
Je ne veux plus vivre ça. Pour moi, écrire tous les jours, c’est ma façon de gérer le reste dans ma vie. C’est une thérapie. Et après le NaNo 2020, je n’avais plus accès à cet élément de ma vie. J’avais des idées, mais pas l’énergie à leur consacrer.
Cela dit, il est bon de préciser que pour moi, il est très difficile de me concentrer sur un seul projet à la fois. C’est une bataille quotidienne avec mes impulsions.
À moins de dix jours de la fin du NaNo 2021, je sais que je ne réussirai pas à faire le 50 000 mots, et ça me dérange, vous ne pouvez pas savoir à quel point!
Cependant, je pense tenir une meilleure victoire que l’an dernier.
On s’en reparle le 1er décembre! Je vous détaillerai mes bons coups et ma plus grande fierté.
VMM
P.S. — Désolée pour le temps qu’il a fallu pour écrire ce segment riquiqui, j’ai dû mettre le blog de côté pour me concentrer sur mes autres obligations! De retour en décembre, je ne sais pas à quelle fréquence… à suivre!