Alors aujourd’hui, plusieurs vont sourire devant mes aveux…
Aujourd’hui, j’avoue que depuis ce NaNo-là, quoique depuis un peu avant, mais dans la même année, ça c’est certain… je fais des plans.
Pas des plans complets, là.
Juste… des plans succincts, des lignes directrices.
JE LE JURE!
Ok, me voilà qui dramatise encore… mais il faut dire que je n’avais, jusque-là, jamais fait de plans pour mes écrits. Pour vous donner une idée, à seize ans, à l’école, quand il fallait remettre notre dissertation avec le plan, je faisais le plan après la dissertation, juste pour éviter de perdre des points. J’ai toujours eu un problème monstre à suivre les plans que je faisais, en particulier les plus pointus.
Ça me brime dans ma créativité et ma spontanéité.
Cela dit… *ahem*… un plan général m’aide à garder le cap et à éviter les moments d’angoisse du genre “mais qu’est-ce qui doit se passer?” ou encore “qu’est-ce que je fous?”.
Aussi, en 2019, je me lançais dans Jamais deux sans trois, tome 3 : Triplicité, et j’avais vraiment peur de ne pas mener ce projet à bien parce que je n’ai jamais aimé finir les histoires, même en sachant que ce n’était pas la fin, alors la toute fin… je vous laisse imaginer! J’ai appris que j’avais moins de mal à avancer dans les derniers chapitres d’un roman quand je sais exactement où je vais. Il me faut connaître ma destination finale.
Si au début j’ai essayé de trouver toutes les péripéties me menant à la fin, chapitre par chapitre, je me suis bien rendu compte que ce n’était pas pour moi : je me frustrais de devoir parfois ajouter un chapitre et donc d’éloigner la fin alors que le compte de mots s’allongeait.
Grâce à ça, j’ai réussi à me maintenir à un peu plus de 1000 mots par jour, en général, à l’exception de certains jours plus ardus.
(Je vous embête encore avec un graphique, mais moi, ça me fascine, l’évolution que je vois de mon propre parcours, et j’espère que c’est une particularité du site qui vous attirera comme moi.)
Ma journée la plus productive, cette année-là, a été le 10 K day, où j’ai fait 5 436 mots. Il n’y a que 2 jours où je n’ai rien enregistré!
Maintenant voyons voir ma progression comparativement à la droite prévue…
Je tiens à préciser immédiatement que ce Nano-là, mon amie et moi nous avons participé au lancement du Nano en personne et avons commencé à écrire le 1er novembre à minuit. J’ai donc pris une longueur d’avance.
(C’était magique.)
Voici le tableau en question.
Aïe. Je crois que je dois des excuses à toutes les personnes à qui j’ai dit que les plans, c’était de la m… (je rigole, je suis encore dans le déni, adieu.)
En gros, je pense honnêtement que de planifier un minimum les grandes étapes de l’histoire m’a aidée. Cependant, et c’est important, le handicap pour ce Nano était moins grand du fait que je travaillais sur Jamais deux sans trois. Tobia a volé le clavier à plus d’une reprise, et j’avais déjà l’histoire bien en tête des mois avant le Nano.
Il y a donc beaucoup de variables qui peuvent vous aider à accomplir ou qui peuvent jouer contre vous pendant le mois de novembre, et je crois que si vous arrivez à la fin du mois en vous connaissant mieux en tant qu’auteur, en plus d’avoir écrit un tant soi peut, vous aurez déjà gagné un prix incommensurable.
Faire le Nano, pour moi, ça a été de découvrir qui j’étais en tant qu’auteure et ce qui fonctionnait pour moi ou pas.
Alors oui, maintenant, je fais des plans. Mais c’est un apprentissage à faire. C’est fait.
Dans un prochain billet, j’aborderai quelques méthodes de plans. Vous, comment travaillez-vous?
À bientôt!
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Ce commentaire est en lien avec toutes les publications sur le NaNo déjà publiées
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•Faire des séances de créations de groupe dans un café? ○_○ c’est tellement chouette!
•Le faire à minuit en bonne compagnie‽ ¤_¤” c’est très certainement le meilleur moment, dans l’espace de la nuit où tout est silencieux et que le temps est en suspens…
•Avoir une idée de où on s’en va? >_>” un mal pour un bien…mais tu peux continuer de le nier, je ne peux te juger là-dessus. Après tout, comme tu le dis, la clé pour écrire qui nécessite de simplement foncer va bien à l’encontre de cette règle!
L’expérience du NaNo a vraiment l’air magique, comme tu le dis plus haut. J’avoue que lorsque je participais à des séances de créations dans mes cours de bande-dessinée avec mes collègues, il était facile d’avoir la paix intérieure nécessaire au lâcher-prise (et c’est exponentiel la nuit!). Il est tellement facile de s’attarder sur les détails et les erreurs qu’on peut passer à côter, ou même oublier, de ce qui rendrait l’oeuvre exceptionnelle!
J’ai bien hâte à la suite de ces péripéties! ^^